Quelques morceaux de moi

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février 2020

"Il n'est pas la réponse, et tu le sais."

J'ai repris contact avec lui. Pourquoi ai-je fini par le faire ? Je l'ignore. Sans doute que j'ai laissé trop de place à la fillette en moi qui continue de pleurer et d'espérer un peu de tendresse et de réconfort. J'ai beau savoir que cet homme n'est pas la réponse, je vais le revoir. Je vais revoir mon père. Même l'écrire me semble idiot. Je voudrais qu'il y ait une réponse, quelque part, une solution... et mon fichu cœur de gamine voudrait que ce soit lui. Avant, je parlais avec d'autres, je me confiais à propos de mon père, j'écoutais certains conseils et j'essayais (...)

Je suis un désastre

Nouvelle soirée. Nouveau moment passé à me demander ce que je fous là, au milieu de tous ces gens qui font la fête et qui s'amusent. J'ai rencontré un type qui m'a fait penser à mon ancien ami Marc ; gentil, avec un petit retard mental, timide, sympa. Je commence à me dire que c'est peut-être ça qu'il me faudrait pour réussir à accepter mon sort, il faudrait que je sois en couple avec quelqu'un qui a ce genre de retard mental, qui voit toujours tout de façon simple, qui ne réfléchit pas. Une soirée, on est sensé en profiter... je n'ai fait qu'avoir des pensées affreuses. (...)

If I just lay here...

Je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'en finir qu'il y a quelques minutes. Je ne suis même pas sûre d'être véritablement calmée là. On fête l'anniversaire de mon petit frère, ce soir, et moi je veux juste m'allonger et ne rien faire, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien penser... Je ne fais que m'écouter en boucle la chanson "Chasing cars" de Snow Patrol, j'essaye de faire comme si j'étais déjà morte et que je pouvais me fondre dans cette chanson pour mieux disparaître. Pourquoi je n'arrive plus à me convaincre qu'il y a encore de l'espoir ? Pourquoi rien ne me semble (...)

Ma vie en vrac

C'est toujours ainsi. Une idée vient, j'essaye d'y réfléchir et de la soupeser, elle reste, elle s'impose comme un élément clef de ma vie, elle devient réelle parce que je finis par la concrétiser et lui donner corps, et alors elle se déchaîne et embarque au passage une partie de moi qui avait encore eu la folie d'espérer quelque chose. J'avais écrit ces mots, il y a longtemps, à peu près au moment où mes moments de crise ont débuté. Les vraies crises, je veux dire. Celles qui m'ont fait passer pour une folle auprès de pas mal de personne parce qu'ils m'ont vue gueuler et (...)