I'm sorry... so sorry
A mon inconnue connue : si tu savais comme je m’en veux de ne pas être aussi courageuse que toi.
A mon père : je suis désolée, désolée de t’imposer mon bordel émotionnel et de m’être encore une fois trompée en croyant que tu pourrais ne pas me décevoir.
A mon frère N : j’aimerais être un meilleur modèle pour toi, petit frère… un jour, peut-être me pardonneras-tu d’avoir failli à mon devoir de sœur.
A la seule personne que je peux encore appeler une "amie", c’est-à-dire L : je suis tellement désolée de ne pas pouvoir te rendre ton amitié, de ne pas réussir à me confier à toi comme tu le fais avec moi ; je ne te mérite sûrement pas.
A toi, "Petit Prince" : je n’aurais pas dû croiser ta route, tu es bien plus heureux sans moi, aussi je te demande de m’excuser pour toute la peine que je t’ai causé ; garde ton innocence en restant loin de moi.
A Val, mon "frère-pas-de-sang-qui-a-quand-même-était-mon-frère" : je ne sais pas si nous nous reverrons, toi et moi, mais je suis vraiment désolée d’avoir fui et de t’avoir laissé derrière moi affronter les ennuis tout seul.
A la bande de joyeux fous chez qui j’ai fait la fête vendredi : désolée, désolée pour tout ce que j’ai dit et fait, désolée d’être le nuage noir qui assombrit la bonne humeur de ce groupe soudé que vous formez tous…
Je crois que j’avais besoin d’écrire ces mots. Encore une fois, ce sont les excuses que je ne donnerai jamais en face à face… et pour ça aussi je m’en veux. Je suis si lâche…