Porter secours
Une petite envie de parler du SST. Sauveteur secouriste du travail, pour ceux qui ne savent pas. Perso, j’avais aucune idée de ce que ça voulait dire avant de le passer. Et la première chose que je souhaite dire à propos de ça, c’est que si jamais quelqu’un fait un malaise devant moi ou bien a un accident quelconque, je ne serais pas d’un très grand secours. Pas parce que je n’ai pas eu le diplôme du SST. C’est parce que dans ma tête, il peut se passer deux situations : soit la personne victime du problème est quelqu’un dont je me fous complètement et je vais faire les choses de façon froide et sans âme, soit la personne je m’y suis quelque peu attachée et là c’est la panique je suis incapable de faire les choses bien. Je l’ai déjà compris depuis un bon moment, je ne peux pas vraiment aider les gens. Et l’inverse est tout aussi vrai, puisque personne n’a l’air de pouvoir m’aider non plus. C’est comme ça, ce sont des faits. Et je m’y suis faite.
On entend souvent des émissions à la radio sur les jeunes en difficulté et à chaque fois que j’entends ça j’ai envie de m’arracher les cheveux. Mais à la place, je laisse mes cheveux tranquille, et j’éteins la radio avant d’avoir envie de taper dans un mur. Je ne suis pas "une jeune en difficulté". Je suis juste une personne qui a des situations à affronter, des situations que la majorité des gens trouve faciles mais qui pour moi sont de véritables épreuves.
Deuxième chose à dire sur le SST : je l’ai passé et je me suis sentie aussi euphorique et contente de moi que si j’avais passé à nouveau mon BAC. Je sautais de joie et tout, on me regardait bizarre… parfois je me dis que je suis peut-être bipolaire.